Le quotidien français Libération fait sa Une sur Gaza, avec la photographie d’une famille : une mère, un père et un frère, visages déformés par la douleur, par les larmes. La mère tient dans ses bras un enfant, son fils, enroulé dans un drap blanc, mort dans un bombardement israélien. Le quotidien français partage les clichés de 14 photographes palestiniens, qui sont « nos yeux et nos oreilles dans l'enfer de Gaza ». Sur ces images, beaucoup d'enfants, le visage ensanglanté, blanchi par la poussière des gravats, accompagnés des commentaires des photographes sur « six mois de tragédie et de survie ».
El Pais publie de son côté des images satellites, qui attestent de la destruction de l'enclave, avec des avant/après. « Près de 6 bâtiments sur 10 sont endommagés ou détruits », précise le journal espagnol.
L'Orient-le-Jour, dans sa Une, espère une trêve pour l'Aïd, la fin du ramadan mais le Jerusalem Post n'est pas optimiste et considère que le Hamas « traîn[e] les pieds » en refusant les propositions israéliennes de cessez-le-feu. Pour le journal israélien, « le comportement du Hamas est celui d'une organisation qui croit être aux commandes ».
Pour les législatives, « nous avons le choix entre un escroc à gauche et un idiot à droite », s'énerve un électeur dans le journal français La Croix.
Pour L'Humanité, l'antiféminisme est « au cœur des législatives ». Le dirigeant de droite « cherche à séduire les jeunes masculinistes », explique le journal, qui interviewe une militante féministe. « Beaucoup de femmes se sont dressées contre le système patriarcal. Chez les jeunes hommes, l'idée d'injustice s'est propagée. [Ils] insultent les femmes et leur reprochent leurs difficultés à draguer, à se marier, ou la baisse de la natalité », déplore-t-elle.
Cette décision « renverse la stratégie de Trump » sur le sujet, explique le Washington Post. Lundi 8 avril 2024, le candidat des républicains pour la présidentielle « a refusé de soutenir toute nouvelle loi nationale fixant des limites » à l'IVG, allant ainsi « à l'encontre des opinions » de nombreux de ses collègues conservateurs. Ce dernier fait tout pour éviter le sujet dans la campagne : « un débat sur une loi nationale sur l'avortement réduirait ses chances en novembre », pointe encore le Washington Post.
« L'homme qui a supprimé le droit à l'avortement est là pour vous dire qu'il est modéré », raille de son côté le New York Times qui y voit une position opportuniste. « S'il parvient à persuader les électeurs sceptiques qu'il n'est pas un Mike Pence ou un Ron DeSantis, il aura fait un pas de plus vers un second mandat », analyse l'éditorialiste.
« La discrète Suisse n'a tellement pas l'habitude d'être au centre de l'attention internationale que cette condamnation sonne comme un coup de tonnerre », lâche Le Temps. La Weltwoche, journal de Suisse allemande, est vexée de la condamnation de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) et rappelle que les Helvètes n'émettent que « 0,18 % des émissions mondiales de CO2 ». La presse romande semble plus humble, comme La Liberté, qui admet que les Suisses, « en adeptes des petits pas, privilégiant le consensus mou, prennent souvent des mesurettes ».