L'info s'éclaire

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Dans "L"info s'éclaire", Axel de Tarlé décrypte, en compagnie de journalistes de France Télévisions et d'experts, l'actualité du jour en France ou dans le monde, à travers des reportages et des analyses de la rédaction.


Ce débat, réalisé en direct sur un thème précis de l'actualité politique, sociale, économique ou culturelle, permet aux quatre invités, spécialistes du sujet, de partager leurs analyses et au public de comprendre l'information dans sa globalité.


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Episodes

Assemblée nationale - Tout change , rien ne change ? - 19 juillet 2024
19-07-2024
Assemblée nationale - Tout change , rien ne change ? - 19 juillet 2024
Invités :  Tâm Tran Huy, journaliste politique à Public Sénat Jean-Christophe Gallien, politologue et communicant politique Antoine Comte, éditorialiste politique franceinfo tv  Tout change, mais rien ne change. Yaël Braun-Pivet conserve son perchoir. Après les trois tours de scrutin hier, la candidate sortante a été réélue à la présidence de l’Assemblée nationale. Il semble qu’elle ait bénéficié des voix Les Républicains. La gauche et son candidat André Chassaigne (NFP) crient au scandale mais la caravane macroniste passe. Quelle influence ce vote peut-il avoir sur le profil de celui ou de celle que, le moment venu, Emmanuel Macron appellera pour occuper le poste de Premier ministre, et surtout, former un gouvernement ? Pour Tâm Tran Huy, journaliste politique à Public Sénat, cette élection a été un moment éclairant expliquant qu’ « après le scrutin des législatives, on avait l’impression que la seule chose qui était claire était que le camp présidentiel avait perdu, et là on découvre que peut-être que non ». Elle pointe ainsi du doigt les difficultés que va avoir le NFP pour s’imposer à Matignon. De son côté, Antoine Comte qualifie le moment d'historique et aborde une alliance « bloc central et LR qui peut peut-être fonctionner », même s’il se questionne sur l’avis des Français par rapport à cette nomination, eux qui avaient placé le NFP en tête. Quant à Jean-Christophe Gallien, il voit la réélection de Yaël Braun-Pivet comme une pause de régime à l’intérieur de la Vème République avec un nouvel équilibre politique temporaire et historique. À propos de l’entente entre les LR et le camp présidentiel, elle dépasse largement une simple alliance législative et s’inscrit dans un pacte politique plus global.
Qui pour tenir l’Assemblée nationale ? - 18 juillet 2024
18-07-2024
Qui pour tenir l’Assemblée nationale ? - 18 juillet 2024
Invités :  Gilles Bornstein, éditorialiste politique franceinfo tv  Antoine Comte, éditorialiste politique franceinfo tv  Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique francetv  Gaël Sliman, président et co-fondateur de l’institut de sondage Odoxa En un rien de temps cette fois, chaque groupe politique a su nommer le nom de son candidat pour le perchoir de l’Assemblée nationale. Il n’y aura qu’un seul élu et celui-ci aura un poids important dans le nouvel équilibre politique. Nos politiques sentent-ils peut-être que les Français en ont marre ? Les députés devront élire leur président cet après-midi à bulletin secret. Au premier et au second tour, il faut obtenir la majorité absolue des 577 voix pour être élu. Mais un troisième tour sera sûrement nécessaire compte tenu de la situation actuelle de l’Assemblée nationale. Parmi les candidats, André Chassaigne (NFP), Yael Braun-Pivet (Renaissance), Sébastien Chenut (RN), Naïma Moutchou (Horizons), Philippe Juvin (LR) et Charles de Courson (Liot). Gilles Bornstein parle d’un calcul mathématique afin de faire élire son candidat. Du côté du NFP, qui pèse 193 voix, il y a peu de chance de faire plus. Pour le battre, il faut donc présenter un candidat susceptible de faire plus de 200 voix. Il faudra donc essayer de bâtir des accords pour qu’un candidat consensuel remporte plus de voix. Il faut donc que des blocs se mettent d’accord pour arriver à ce total. « Personne ne peut avoir cette majorité absolue aujourd’hui, donc il faut à tout prix négocier », explique à son tour Antoine Comte. Parmi les alliances possibles, il y a notamment Philippe Juvin (LR) et Yaël Braun-Pivet, tous deux « macron compatibles ». Sans parler des non-candidats qui pourraient apparaître au troisième tour afin de faire consensus, comme Valérie Létard. Dans une situation si complexe, Gaël Sliman rappelle qu’il n’y a pas de sondage sur la présidence de l’Assemblée pour plusieurs raisons. Tout d’abord, car cela n’intéresse pas particulièrement les Français. « On leur parle de gens totalement inconnus qui font de la tambouille politique. […] Ce spectacle là est catastrophique ».
Matignon, y a t-il encore un pilote dans l’avion ? - 17 juillet 2024
18-07-2024
Matignon, y a t-il encore un pilote dans l’avion ? - 17 juillet 2024
Invités :  Jeff Wittenberg, journaliste politique à France TV Benjamin Morel, constitutionnaliste, maître de conférence en Droit public Paul Barcelonne, journaliste politique à Franceinfo Comment vont s’organiser les prochaines semaines du gouvernement ? La France vit actuellement une situation politique inédite. Mardi 16 juillet, à l’occasion du premier conseil des ministres post élections législatives, Gabriel Attal a, une nouvelle fois, présenté sa démission au président de la République, qui l’a cette fois-ci acceptée. Néanmoins, le gouvernement reste en place afin d’expédier les affaires courantes et assurer la continuité de l’État. Les ministres, dont 17 ont été élus députés, pourront également continuer à siéger à l’Assemblée nationale et pourront élire demain, celui ou celle qui remplacera Yaël Braun Pivet à la présidence de l’hémicycle. Faute de majorité claire pour choisir un Premier ministre, le gouvernement démissionnaire devrait rester en place plus longtemps qu’en temps normal. « Aujourd’hui, il n’y a pas d’autre solution. Il n’y a pas de majorité. Il faut que les services de l’État soient tenus. Il y a besoin d’un gouvernement. Il y a aussi une sécurité à tenir, surtout en vue des Jeux Olympiques. Faute de mieux, le gouvernement reste en place », explique Jeff Wittenberg.  De son côté, Gérald Darmanin, même s’il continue d’assurer ses fonctions au ministère de l’Intérieur, entend lui aussi se positionner. « Il joue déjà le coup d’après. (…) Il joue aussi sa direction politique. Il ne compte pas laisser passer le train », explique Paul Barcelonne. À gauche, le Nouveau Front populaire est au bord de la rupture et les négociations pour proposer un Premier ministre sont au point mort.
Fumée blanche à Matignon ? - 16 juillet 2024
16-07-2024
Fumée blanche à Matignon ? - 16 juillet 2024
Invités :  Antoine Comte, éditorialiste politique franceinfo tv  Charlotte Urien-Tomaka, journaliste au service politique de RFI Baptiste Fournier, président de Virtus, spécialiste de la communication  Le premier Conseil des ministres post-législatives se réunit ce mardi 16 juillet 2024 dans la matinée. Gabriel Attal devrait présenter une nouvelle fois sa démission. Cette fois-ci, elle devrait être acceptée par le chef de l’État mais le Premier ministre démissionnaire devrait continuer à gérer « les affaires courantes » en attendant de former un nouveau gouvernement. « C’est important pour le président d’assurer la continuité de l’État. Dans 10 jours vont se tenir les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, vous ne pouvez pas avoir un gouvernement qui n’est pas à la tâche. Certains ministres ont travaillé des mois sur cet événement », commente Antoine Comte. Un cas inédit qui laisse la classe politique dans le flou.  De son côté, la gauche ne parvient toujours pas à s’entendre sur le nom d’un potentiel Premier Ministre. Le Nouveau Front Populaire semble au bord de la crise. Lundi 15 juillet, le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF) et les Écologistes ont proposé le nom de Laurence Tubiana pour briguer Matignon mais ce nom a été rejeté par la France Insoumise quelques heures après. Les Insoumis estiment que la candidate est trop « Macron compatible » et lui reprochent de vouloir former un gouvernement de coalition avec la camp de la Majorité. La gauche réussira-t-elle à sortir de l’impasse ? Rien n’est moins sûr d’autant que LFI a suspendu les négociations sur Matignon jusqu’à nouvel ordre. « Le temps joue contre eux », souligne Antoine Comte.
La droite au pouvoir, pur fantasme ou réalité ? - 12 juillet 2024
12-07-2024
La droite au pouvoir, pur fantasme ou réalité ? - 12 juillet 2024
Nos invités :  Tam Tran Huy, journaliste politique à Public SénatJean-Christophe Gallien, politologue Antoine Comte, éditorialiste politique Franceinfo TV Stewart Chau, politologue et directeur d’études chez Verian Group    Depuis le début des Européennes, la France va de surprise en surprise… Rien de ce qui semble évident ne se produit. Surprise de la dissolution, surprise d’une gauche qui semble se fédérer autour du Nouveau Front Populaire, surprise d’un front républicain qui fonctionne au deuxième tour, surprise des résultats des législatives et d’une frange qui rêve de pouvoir, et enfin surprise d’une émergence d’une droite qui caresse l’espoir de passer les portes de Matignon…  Dans l’attente du nom de celui pourrait prendre la succession de Gabriel Attal et de ceux qui pourraient former ce nouveau gouvernement NFP, la droite semble revenir dans le jeu de cette bataille politique pour accéder au pouvoir. Avec 66 députés élus, les Républicains ont résisté à la tempête des législatives. Alors qu’aucune force n’a réuni plus de 200 sièges dans l’hémicycle, certains au sein du camp présidentiel, commencent à courtiser les parlementaires LR pour faire émerger une coalition. Mais aussi des Républicains, l’idée est loin de faire l’unanimité. Laurent Wauquiez, qui pourrait prendre la présidence du groupe au Palais Bourbon, a fait savoir qu’il n’était pas favorable à une coalition. Dans ce contexte, quelle stratégie peut adopter la droite ? Même si les députés LR arrivent à réunir une majorité absolue, ils vivraient sous la menace d’une motion de censure qui pourrait être déposée par le Nouveau Front Populaire. Alors la droite peut-elle prendre le pouvoir ? La réponse avec nos invités.
Assemblée nationale, le RN arrive en nombre - 10 juillet 2024
11-07-2024
Assemblée nationale, le RN arrive en nombre - 10 juillet 2024
Invités :  Lou Fritel, journaliste politique à Paris Match, en charge du suivi des droites Nicolas Prissette, éditorialiste politique à La Tribune Dimanche  Arnaud Benedetti, éducateur en chef de la Revue Politique et Parlementaire  Aurélien Devernoix, journaliste politique à RFI Au lendemain des élections législatives, dimanche 7 juillet, les nouveaux députés font leur rentrée à l’Assemblée nationale, bloc par bloc. Ce mercredi 19 juillet, c’est au tour du Rassemblement national , arrivé en troisième position, derrière le Nouveau Front Populaire et le camp présidentiel, bien plus faible que les estimations le prédisaient. Néanmoins, avec 123 députés investis, le parti de Marine Le Pen n’a jamais été aussi nombreux dans l’hémicycle. Marine Le Pen retourne ainsi dans l’opposition pour au moins un an, voire trois, avec en ligne de mire : les élections présidentielles de 2027. « Le RN avait un plan à Matignon qui manifestement n’a pas fonctionné. Maintenant on se pose la question de leur stratégie au Palais Bourbon », commente Aurélien Devernoix.  A son arrivée à l’Assemblée nationale, la présidente du RN a pointé du doigt « les manœuvres de désistements massifs » qui l’ont privée de la majorité absolue, estimant que la France est désormais plongée « dans un bourbier ». Sur le parvis du Palais Bourbon, Marine Le Pen a effectué la traditionnelle photo de famille entourée des députés RN. Alors qu’Emmanuel Macron espère pouvoir former un gouvernement de coalition, le Nouveau Front Populaire lui demande de reconnaître sa défaite et de nommer un Premier ministre de gauche.
Tensions : il est temps que cela s’arrête  - 5 juillet 2024
08-07-2024
Tensions : il est temps que cela s’arrête - 5 juillet 2024
Nos invités : Audrey Vuetaz, journaliste à Public SénatLaure Salvaing, directrice générale de Verian (ex-Kantar Public)Sabine Callegari, psychanalyste, spécialisée dans le conseil aux dirigeantsAurélien Devernoix, journaliste politique à RFI À minuit ce soir, la campagne électorale pour le second tour des législatives sera close. « Ouf ! », serait-on tenté de dire. Une campagne éclair, tonique, marquée par d’innombrables prises de bec, et des violences physiques et verbales. Une violence, qui, selon Audrey Vuetaz, était déjà tapie mais qui s’est accentuée pendant cette courte campagne, et définitivement exacerbée lors de cette dernière ligne droite. Citant différents sondages, Laure Salvaing confirme que les émotions des Français ont été amplifiées, et que, depuis la dissolution, ils indiquent se sentir beaucoup plus angoissés.  À la veille de ce basculement historique, Sabine Callegari juge qu’il est important de réfléchir à comment agir pour « préserver un espace commun ».  De quel pays héritera le nouveau gouvernement, dont on a encore un peu de mal à cerner les contours ? Mystère ! Aurélien Devernoix cite en tout cas des sentiments mêlés : peur, colère, et exaltation chez certains. Des sentiments qui accentuent les risques de manifestation de violence. Tensions sociales, tensions sociétales, sentiment de déclassement... D’où proviennent ces violences ? S’arrêteront-elles le soir du second tour ? En tout cas, une chose est sûre : on a connu notre France en bien meilleure forme !
Et après ? Qui fera marcher le pays ?  - 4 juillet 2024
04-07-2024
Et après ? Qui fera marcher le pays ? - 4 juillet 2024
Nos invités :  Gilles Bornstein, éditorialiste politique chez France Info Kira Mitrofanoff, rédactrice en cheffe, responsable du service Entreprises à Challenges Clément Pétreault, directeur-adjoint de la rédaction du Point Alban Mikoczy, grand reporter, spécialiste des questions internationales  Le Rassemblement National est-il toujours en position de force ? Suite à leurs résultats majoritaires obtenus lors du premier tour des législatives ce dimanche 30 juin, ils visaient la majorité absolue. Mais la stratégie de désistements en cas de triangulaire opérée par ses adversaires, notamment du Nouveau Front Populaire, met en difficulté cet objectif. De son côté, le camp présidentiel va-t-il limiter les dégâts ? Arrivé en troisième position, avec 20,04% des voix, il semble en perte de vitesse. Jusqu’ici, Renaissance comptait 250 élus dans l’hémicycle : ce chiffre pourrait diminuer de moitié à l’issue des élections. Mais Gabriel Attal n’a pas perdu ses espoirs et entend bien jouer un rôle central si un gouvernement de coalition était élu, bien qu’il garde ses réticences vis-à-vis de la France Insoumise. Enfin, au sein de la gauche, faut-il s’attendre à un rééquilibrage des forces  Les Insoumis étaient les plus nombreux à l’Assemblée avant la dissolution, mais aujourd’hui, le Parti Socialiste espère faire jeu égal. Dimanche 7 juillet, pour le deuxième tour des législatives, le taux de participation sera déterminant et pourra contribuer à faire bouger les lignes d’un nouveau paysage politique.  L’équipe qui s’installera à Matignon dès lundi 8 juillet devra rapidement remettre le pays en route et imprimer sa marque, après 7 ans de macronisme. Quelles seront ses priorités économiques, politiques, sociales ? Quelle sera sa marge de manœuvre pour répondre aux attentes des Français exprimées dans les urnes ? Peut-on s’attendre à une véritable refonte de la politique française ? Nos experts en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.
Législatives, tractations et alliances en coulisses
02-07-2024
Législatives, tractations et alliances en coulisses
Nos invités :  Clément Pétreault, directeur adjoint de la rédaction au Point Elsa Aurange, journaliste politique au Bulletin Quotidien, chargée de l’actualité parlementaire Lucas Jakubowicz, rédacteur en chef de Décideurs magazine Baptiste Fournier, président de Virtus France, spécialiste en communication  Les chiffres ont parlé. Le Rassemblement National obtient la majorité des votes lors du premier tour des élections législatives, soit 33,5% des voix. Face à une extrême droite qui pourrait bien parvenir au pouvoir d’ici la fin de la semaine et le second tour de ce dimanche 7 juillet, l’opposition s’organise. D’un côté, le Nouveau Front Populaire a donné des consignes claires : le désistement systématique de ses candidats en cas de triangulaire. D’un autre côté, la coalition de centre-droite Ensemble proposée par le parti présidentiel, et les Républicains non-alignés sur Éric Ciotti sont moins directs. Nombre d’entre eux ne veulent pas céder la place à la France Insoumise, cible de nombreuses critiques parmi les politiques.  Au total, 306 triangulaires ont été dénombrées, et la course au désistement et aux alliances a commencé. Dans ce spectacle étonnant, les ennemis d’hier commencent à se défendre entre eux, en tentant de faire barrage au Rassemblement National. Hypocrisie ou tactique politique ? La droite modérée, le centre et la gauche peuvent-ils vraiment s’unir contre l’extrême droite en si peu de jours ? Faut-il condamner la France Insoumise au même titre que le Rassemblement National et ne soutenir aucune de leurs candidatures ? Emmanuel Macron va-t-il donner des directives plus claires à ses électeurs ? Peut-on encore éviter d’avoir un gouvernement d’extrême droite dans quelques jours ? Nos invités en discutent sur le plateau de l’Info s’éclaire.
Élections législatives, la peur du chaos
27-06-2024
Élections législatives, la peur du chaos
Nos invités :  Gaël Sliman, président et cofondateur d’Odoxa Richard Werly, journaliste, correspondant pour la France et l’Europe pour Blick.frLou Fritel, journaliste politique à Paris Match, en charge du suivi des droites  C’est une consigne qui divise, même au sein des partis. Quelle consigne de vote donner aux électeurs en cas de victoire du Rassemblement National au premier tour ? Dans le Parisien, le président du Sénat Gérard Larcher s’exprimait à ce sujet : « Au second tour, nous verrons dans l’intérêt du pays. [...] À titre personnel, je ne pourrai jamais voter pour un candidat RN ou Nouveau Front Populaire. » Si certains ont choisi de ne pas choisir, d’autres sont pour l’instant restés muets. C’est le cas dans les rangs de gauche qui ne se sont pas encore exprimés sur le sujet. Du côté de la majorité présidentielle, quand certains n’ont pas fait de commentaires, beaucoup ont été vocaux sur leur politique du ni LFI ni RN. À gauche, la cheffe des Verts Marine Tondelier s’est exprimée hier mercredi 26 juin et a invité les centristes à faire barrage avec elle. Une réunion avec le chef de l’État a été organisée mardi 25 juin pour débattre de la question : pour l’heure, Emmanuel Macron n’a pas tranché. Face à la popularité de Jordan Bardella dans les sondages et la probabilité de plus en plus grande qu’il soit élu au premier tour des législatives ce dimanche 30 juin, à quelques jours seulement du scrutin, peut-on organiser un barrage républicain contre l’extrême droite ? Peut-on espérer une coalition de la gauche et du centre, voire de la droite ? Combien de membres des Républicains pourraient rallier le Rassemblement National ? Est-il trop tard pour contrer la potentielle accession au pouvoir des extrémistes ? Nos invités en discutent sur le plateau de l’Info s’éclaire.
Débat Bardella, Attal, Bompard… et un gagnant ?
26-06-2024
Débat Bardella, Attal, Bompard… et un gagnant ?
Nos invités :  Nicolas Prissette, éditorialiste politique à La Tribune Dimanche Marie-Pierre Haddad, journaliste politique à RTLMathieu Souquière, essayiste, expert associé à la Fondation Jean JaurèsFrédéric Micheau, directeur général adjoint Opinion Way Hier soir, mardi 25 juin, se tenait sur TF1 un débat entre l’actuel Premier ministre Gabriel Attal, et ses deux prétendants au poste, Jordan Bardella et Manuel Bompard. À un peu moins d’une semaine avant le premier tour des législatives, qui auront lieu ce dimanche 30 juin, ce triple débat inédit met en exergue la tripartition de l’échiquier politique actuel. Il y a d’un côté un parti présidentiel, représenté par le jeune Attal, qui a perdu les faveurs des électeurs et se retrouve tenu à égalité avec de l’autre côté le meneur du parti historique de l’extrême-droite, et un membre de la bien jeune coalition de gauche le Nouveau Front Populaire. Trois candidats à Matignon comptant pour les trois seuls choix que les Français sont invités à départager dans les urnes ce week-end. Aucun favori ne ressort et il semble que les électeurs soient réduits à devoir principalement voter contre plutôt que voter pour. Ce débat serait un nouvel instant télévisuel choc mais superficiel, qui ne dirait rien sur le fond de la politique menée par chaque parti ? Aura-t-il un impact sur les résultats des votes ? Le débat était-il à la hauteur du moment historique que nous traversons ? Qui, de Bardella, Attal ou Bompard s’en est sorti avec le plus de brio ? Nos invités en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.
Macron et Mélanchon refusent de s’effacer  - 25 juin 2024
25-06-2024
Macron et Mélanchon refusent de s’effacer - 25 juin 2024
Nos invités : Bruno Cautrès, politologue, chercheur au CNRS et enseignant à Sciences PoCyril Graziani, chef du service politique à France TélévisionElisabeth Pineau, correspondante à l’Elysée et Matignon pour ReutersStephane Zumsteeg, directeur du département politique opinion d’Ipsos Après seulement trois semaines de campagne, le premier jour des législatives a lieu dans cinq jours, ce dimanche 30 juin. Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon semblent se distinguer par leur volonté d'apparaître au sein de cette campagne. Jean-Luc Mélenchon a affirmé dans une interview publiée dans Le Monde : “j’ai l’intention de gouverner ce pays”. Interrogé sur cette question par Caroline Roux ce lundi 24 juin, l’ancien président de LFI l’a réaffirmé : “Je ne suis candidat à rien. C'est clair ? Il y a, parmi les insoumis, des personnes qui sont capables d’être premier ministre, qui ont été préparés pour ça !”. Pour Cyril Graziani, les déclarations du chef de file des insoumis sont un calcul : “il a compris que ça crispait l’électorat de gauche”. Olivier Faure a d’ailleurs annoncé que, dans le cas où l’Union Populaire remportait la majorité lors du scrutin de dimanche, un vote serait effectué au sein des partis alliés afin de définir le nom de celui ou celle qui irait à Matignon. La décision du président Macron de dissoudre l’Assemblée le 9 juin 2024 pour organiser de nouvelles élections législatives se fait dans un contexte particulier avec les vacances d’été qui commencent, les JO et l’Euro de foot.  Bruno Cautrès  , analysant les résultats à propos de la santé des jeunes notamment, mentionne “une toile de fond avec un pays qui va mal”. En effet, Elisabeth Pineau déclare que “beaucoup de Français se sentent abandonnés” alors que “Macron estime que le pays raisonnable est avec lui”.
L’après Macron a commencé… - 24 juin 2024
24-06-2024
L’après Macron a commencé… - 24 juin 2024
Nos invités : Jean Garrigues, historien et président du Comité d’histoire parlementaire et politique Laure Salvaing, directrice générale de Verian France (ex Kantar Public) Daic Audouit, éditorialiste politique chez Franceinfo TV Blanche Lerridon, directrice éditoriale de l’Institut Montaigne À six jours du premier tour des législatives, Emmanuel Macron a frappé fort dans une lettre de trois pages adressée aux Français. Une opération coup de poing qui est loin de convaincre, même dans son propre camp. En effet, certains considèrent que la parole présidentielle est contre-productive et qu’elle contribue même à affaiblir la majorité sortante. Dans cette lettre à cœur ouvert, le chef de file Renaissance défend son choix de dissoudre l’Assemblée nationale en marge des Européennes. Ce dernier appelle au vote et affirme qu’il restera à l’Élysée jusqu’en 2027, quel que soit l’issue de ce scrutin. Mais une rupture se fait déjà sentir dans l’ancienne majorité… Résultat ? À moins d’une semaine du premier tour, le chef d’État se retrouve dans la ligne de mire de ses propres alliés qui ont pour ambition de construire une macronie… sans Macron ! Depuis 2017, la majorité d’Emmanuel Macron repose sur trois piliers qui semblent capables de le lâcher un par un.  Au point que dans le programme de la majorité pour ces législatives, le visage et le même nom d’Emmanuel Macron n’apparaissent pas une seule fois. « Macron c’est fini, tout le monde le sait ! La page est tournée » tanche un ténor de la majorité quand un ministre souffle « Il n’a pas compris qu’il est hors-jeu. Parce qu’il ne peut plus se représenter. Et parce qu’il est détesté à un point… ». Et cette semaine, certains électeurs l’ont bien fait comprendre au Premier ministre, Gabriel Attal. Alors ce supposément affaiblissement politique du président aiguise les appétits pour 2027. « Il faut qu’on prenne les choses en main maintenant. Et ça Attal, Darmanin, Le Maire et Bayrou l’ont bien compris aussi » assure un proche d’Edouard Philippe. Mais certains, par calcul pour par loyauté, restent fidèles au chef de l’État. Alors, est-ce suffisant pour sauver le second quinquennat Macron ? La réponse avec nos invités.
Élections législatives, le vertige du jour d’après - 21 juin 2024
21-06-2024
Élections législatives, le vertige du jour d’après - 21 juin 2024
Élections législatives, le vertige du jour d’après Baptiste Fournier, président et fondateur de Virtus France, spécialiste en communicationJean-Christophe Gallien, politologue et communicationJeff Wittenberg, journaliste service politique France télévisions Dans neuf jours, nous serons fixés, ou presque. Certains parlent d’un saut dans le vide. En tout cas, nous aurons un gouvernement. Mais sous quelle forme ? Quelle sera sa marge de manœuvre ? Comment les Français réagiront, et comment nos alliés européens nous jugeront ? Quelle semaine ! Depuis la dissolution, les événements s’enchaînent et les scénarios se profilent. En plateau, nos invités débattent des répercussions de tous ces changements pour le pays. On sent déjà bien que l’état psychique des Français est chamboulé. Les consultations chez les psychologues ont par exemple sensiblement augmenté depuis les élections. Le temps contraint et réduit, provoqué par cette dissolution, avec, potentiellement, une reconfiguration autour du RN, ajoute à l’inquiétude de certains. Dans ce temps de bascule historique, où un retour à une forte bipolarisation est probable, les gens essayent tant bien que mal de se projeter. Mais ce qui leur fait le plus peur, expliquent avant tout nos experts, est l’instabilité qui plane comme une chape de plomb, dans un moment où ils auraient eu besoin, plutôt, d’une communion.
Gabriel Attal, « le jour d’après »
20-06-2024
Gabriel Attal, « le jour d’après »
Nos invités :  Clément Pétreault, journaliste et directeur adjoint de la rédaction du Point Nicolas Prissette, éditorialiste politique à la Tribune Dimanche Simon Barbarit, journaliste politique à Public Sénat Anthony Berthelier, journaliste politique au Huffpost  Pour cette édition spéciale de l’Info s’éclaire diffusant en direct le discours de Gabriel Attal supposé énoncer le programme de Renaissance pour les législatives, notre panel d’experts discute des attentes des Français concernant le parti présidentiel. Face à la montée du Rassemblement National ainsi qu’à la coalition de la gauche sous le nom de Nouveau Front populaire, les macronistes peuvent-ils encore avoir la préférence des électeurs ? La politique extrême-centriste revendiquée par le président de la République depuis 2017 s’est-elle essoufflée ? A-t-elle engendré dans sa perte de vitesse un retour à la binarité gauche/droite, versant vers les extrêmes ? Le bilan en demie teinte d’Emmanuel Macron, marqué par une hausse démesurée de la dette, par une répression policière face aux mouvements sociaux de plus en plus sévère, et par une utilisation considérée comme abusive du 49.3, a-t-il lassé les Français ? Valérie Hayer n’obtenant que 14% des votes aux européennes, doit-on considérer que le parti de la majorité est devenu un parti de seconde zone ? Le Président peut-il espérer que sa dissolution expresse de l’Assemblée l’amène à réaffirmer sa suprématie politique ? La réponse avec nos invités, avant leur débrief du discours de Gabriel Attal.