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Quelles sont les conséquences possibles d’un Covid long ?
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Quelles sont les conséquences possibles d’un Covid long ?
D’après des résultats d’enquête publiés en 2022 par Santé Publique France, environ un tiers des personnes contaminées par le SARS-CoV-2, autrement appelé Covid-19, souffrent d’affections post-Covid. Le Covid long se caractérise par des symptômes qui surviennent dans les 3 mois à la suite de l’infection initiale, et qui durent au moins 2 mois. Ces symptômes ne sont pas expliqués par d’autres diagnostics et perturbent la vie quotidienne des patients. Le diagnostic de Covid long se base sur une liste de 25 symptômes parmi lesquels on retrouve la fatigue, l’essoufflement, la toux, la fièvre intermittente, la perte du goût ou de l’odorat, le dysfonctionnement cognitif, le malaise après l’effort et la dépression. Des douleurs articulaires ou musculaires, des troubles digestifs, des troubles du sommeil et de la concentration peuvent aussi affecter la personne. Les conséquences long terme du Covid long touchent différents secteurs. Nous allons aborder ici l’aspect physique, l’aspect psychologique et l’aspect socio-économique de cette affection reconnue par les services de santé publique. Les conséquences physiques du Covid long Il faut bien distinguer les symptômes de l’affection post-Covid-19 de ses conséquences ou séquelles. Les symptômes vont disparaitre au bout de 6 mois, un an ou deux ans pour les cas les plus longs. Il ne subsiste pas de cicatrice sur les organes, et les IRM cérébrales ne révèlent aucun dégât. Les séquelles, en revanche, sont parfois irréversibles. Le Covid-19 touche particulièrement le système respiratoire, et c’est donc au niveau des poumons que les séquelles s’avèrent les plus importantes. Outre des atteintes interstitielles fibrosantes, qui sont des cicatrices formées dans le tissu pulmonaire, les patients diagnostiqués avec un Covid long peuvent aussi connaitre des anomalies membranaires, bronchiolaires et vasculaires. La capacité pulmonaire diminue et la pression artérielle pulmonaire augmente, ce qui induit des risques cardiovasculaires plus élevés. Les douleurs chroniques concernent également les patients qui connaissent une affection post-Covid-19. Localisées au thorax, aux muscles, aux articulations, à l’abdomen ou dans les vaisseaux, les douleurs se traitent au cas par cas et finissent généralement par disparaitre, mais seulement lorsque le patient réussit à trouver la prise en charge adaptée à sa problématique. Enfin, la perte de goût et d’odorat qui persiste après 3 mois nécessite une consultation ORL afin de rééduquer progressivement les muqueuses. Cela prend du temps, mais les patients ont bon espoir de récupérer leurs facultés sensorielles. Les conséquences psychologiques du Covid long L’impact psychologique d’un Covid long ne doit jamais être négligé. La baisse soudaine de la qualité de vie, pour une durée qui excède parfois une année, affecte la santé mentale des personnes touchées par l’affection post-Covid-19. L’incapacité à pouvoir mener les activités quotidiennes habituelles engendre du stress, de l’anxiété, de la dépression, voire du stress post-traumatique susceptible de subsister longtemps après l’infection initiale. Chez celles et ceux qui souffraient de maladies mentales ou d’affections psychologiques avant d’être contaminés par le coronavirus, une vigilance accrue s’impose afin de guetter des signes d’aggravation des troubles, ou l’apparition de nouveaux symptômes psychologiques... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Comment expliquer que la taille moyenne du pénis a augmenté ?
2d ago
Comment expliquer que la taille moyenne du pénis a augmenté ?
C’est un sujet qui prête à sourire, et pourtant, l’augmentation de la taille moyenne du sexe masculin ces dernières décennies n’est pas un bon signe pour l’espèce humaine. De façon concomitante avec la baisse de fertilité masculine via un amoindrissement du niveau de testostérone et du nombre de spermatozoïdes, la hausse de la taille du pénis reflète une modification rapide du développement humain qui pourrait être liée à des facteurs dangereux pour la santé. Mais reprenons à zéro. L’étude qui est à l’origine de ce constat Le 14 février 2023, une date qui semble avoir été sélectionnée avec humour pour publier une telle étude, des chercheurs de l’université de Stanford partagent les résultats obtenus après 29 années d’observation et de recueil de données sur la longueur du sexe masculin. L’étude est loin d’être anodine puisqu’elle s’est déroulée sur presque trois décennies, avec un échantillon de 55761 hommes. Professeur d’urologie et auteur principal de l’étude, le Dr Michael Eisenberg s’attendait à obtenir des résultats très différents. À l’image des spermatozoïdes dont le nombre se fait de plus en plus faible, et des niveaux de testostérone qui baissent largement chez les hommes, il était attendu que la longueur moyenne du pénis subisse le même sort et diminue également. Or, c’est tout l’inverse qui s’est passé. Sur cette période de 29 ans, la longueur moyenne du pénis en érection a augmenté de 24%, passant de 12 cm en 1992 à plus de 15 cm en 2021. Pourquoi ce résultat est-il inquiétant pour l’espèce humaine ? On pourrait penser que l’augmentation de la taille du sexe masculin est principalement due à l’évolution. Les hommes dotés d’un sexe de taille plus importante peuvent avoir une activité sexuelle plus développée, en raison d’un taux de testostérone supérieur ou d’une plus grande confiance en leurs capacités. Cela expliquerait alors que les paramètres génétiques codant pour un pénis plus long seraient davantage transmis, avec une descendance plus nombreuse pour les hommes ayant un sexe particulièrement développé. Cependant, cette explication est largement insuffisante pour expliquer la rapidité à laquelle le pénis a changé sur une période aussi courte. Les chercheurs ayant publié l’étude craignent qu’une modification aussi rapide d’une caractéristique humaine soit due à des composants extérieurs qui présentent un fort impact sur l’évolution anatomique de l’Homme. Les pesticides, les contaminants chimiques contenus dans les produits de soin et d’hygiène pourraient être responsables de l’augmentation de la longueur moyenne du pénis. Si, en soit, cette donnée ne parait pas alarmante, il faut la considérer à une autre échelle. Savoir que notre environnement peut modifier notre corps d’une façon aussi importante et aussi rapide devrait nous alerter sur les risques que les contaminants et pesticides peuvent avoir sur d’autres parties de l’organisme. Des études ont déjà prouvé que les produits chimiques perturbent les hormones et détériorent la santé reproductive. Quel bien des pénis plus longs feraient-ils à l’espèce humaine s’ils étaient accompagnés d’une baisse de la fertilité ? Probablement aucun. Dans tous les cas, la recherche doit encore étudier la question afin de comprendre l’origine exacte de cette modification, ses éventuelles répercussions et les moyens de la freiner si nécessaire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'origine ethnique influence-t-elle les facteurs de risque de décès ?
3d ago
L'origine ethnique influence-t-elle les facteurs de risque de décès ?
Les inégalités en matière de santé constituent un sujet préoccupant au sein de notre société. Et si l’origine ethnique était elle-même un facteur déterminant des risques de mortalité ? Plusieurs études ont en effet montré des différences significatives dans les taux de maladie chronique et de décès prématuré selon les groupes ethniques. Quels sont les facteurs qui contribuent à ces disparités ? Existe-t-il des politiques de santé dont le but est de réduire ces inégalités ? Analysons en détails l’impact de l’origine ethnique sur les facteurs de risque de décès pour mieux comprendre les enjeux de santé publique et d’égalité d’accès aux soins. Les liens avérés entre facteur de risque de décès et origine ethnique Une étude publiée en 2019 dans la revue médicale The Lancet s’est intéressée à la mortalité parmi les groupes ethniques américains. Les résultats ont démontré que les Afro-Américains et les Américains d’origine hispanique présentent un risque de mortalité plus élevé que les Blancs américains pour un certain nombre de maladies. Parmi celles-ci, on peut noter les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers. D’autres études tendent à mettre en lumière l’occurrence disproportionnée de certaines maladies chroniques au sein de minorités ethniques comme le diabète, l’hypertension ou les maladies cardiovasculaires. Pourquoi certaines ethnies développent davantage de risques de décès pour ces maladies ? Les facteurs qui expliquent ces différences entre ethnies sont nombreux et variés. L’âge, le sexe, le niveau de revenu, le niveau d’éducation, le statut socio-économique et la situation géographique offrent une première lecture quant à l’occurrence de certaines maladies au sein d’ethnies minoritaires.  Les habitudes alimentaires, la pollution, le mode de vie, les conditions de travail constituent d’autres facteurs qui influencent la mortalité et s’avèrent différents selon les ethnies considérées. Il ne faut pas oublier non plus l’accès limité aux soins, le manque d’informations sur la santé et l’hygiène de vie délétère qui touchent davantage les Afro-Américains, les Hispaniques, les Américains d’origine asiatique et des îles du Pacifique. Ces facteurs contribuent au développement de maladies chroniques et mortelles comme le diabète, les maladies respiratoires ou cardiovasculaires. L’influence des gênes dans l’apparition d’une maladie au sein d’une ethnie En-dehors de tous les facteurs environnementaux, sociaux et démographiques, certaines maladies présentent une prévalence plus élevée chez des ethnies particulières à cause de facteurs génétiques. Par exemple, la drépanocytose, une maladie grave du sang, s’avère plus courante chez les personnes d’ascendance africaine, méditerranéenne et du Moyen-Orient. La thalassémie, une maladie génétique héréditaire responsable d’une anémie sévère, se retrouve aussi plus souvent chez les personnes d’ascendance méditerranéenne, asiatique et africaine. Les politiques de santé qui visent à réduire ces inégalités Certains pays mettent en place des programmes de dépistage précoce pour les maladies chroniques les plus courantes chez les groupes ethniques à risque. D’autres politiques visent à renforcer la sensibilisation aux facteurs de risque des maladies chroniques, et à encourager les modes de vie sains dans les communautés les plus touchées. Enfin, les inégalités de risques de décès peuvent aussi être lissées en améliorant l’accès à l’éducation et à l’emploi, en réduisant la pauvreté et en améliorant les conditions de vie des ethnies concernées. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Quels sont les accidents les plus fréquents lors d'un rapport sexuel ?
4d ago
Quels sont les accidents les plus fréquents lors d'un rapport sexuel ?
Bien que les incidents qui se déroulent derrière les portes d’une chambre restent souvent tabous, il peut être bon de savoir que les rapports sexuels exposent à des risques de blessure ou de traumatisme.  Une étude américaine publiée en 2014 s’intéressait aux motifs d’admission des hommes présentant une blessure génitale au service des urgences. Les résultats montrent que les quelques accidents liés à des rapports sexuels étaient souvent liés à des pratiques non conventionnelles. Dans tous les cas, le fait de connaitre les risques d’accident les plus fréquents lors d’un rapport sexuel participe à limiter leur occurrence grâce à l’adoption de mesures de prévention. Nous allons découvrir ici trois catégories qui regroupent les accidents les plus fréquents pendant un rapport sexuel. Les blessures et les traumatismes des parties génitales Parmi les traumatismes les plus courants, les saignements génitaux concernent principalement les femmes. Il peut y avoir un saignement lors d’une pénétration si celle-ci est réalisée sans préliminaire, sans lubrification suffisante ou avec force. Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres et saignent facilement sans forcément ressentir de douleurs. D’autres personnes, au contraire, auront mal pendant la pénétration sans connaitre de saignement. C’est notamment le cas des femmes qui souffrent de vaginisme : leurs muscles sont si contractés que toute pénétration devient très douloureuse. En ce qui concerne les fractures et entorses, c’est au tour des hommes d’être plus concernés. Plutôt rare, la fracture du pénis survient lors d’un rapport brutal ou d’un changement de position rapide, ou encore en cas d’anomalie anatomique. Elle est très douloureuse et nécessite une intervention chirurgicale. Les hommes peuvent aussi connaitre des entorses des testicules ou du périnée pendant une pratique sexuelle non conventionnelle. Les accidents avec des jouets sexuels Tout le monde connait l’histoire de la personne qui se rend aux urgences avec une saucisse ou un légume coincé au mauvais endroit. L’utilisation des jouets sexuels s’étant largement démocratisée, celles et ceux qui veulent pimenter leurs relations se tournent désormais vers des accessoires plus sécurisés. Il n’en reste pas moins que les sextoys sont responsables d’une majeure partie des accidents lors de rapports sexuels. D’abord, les jouets sexuels mal entretenus ou de mauvaise qualité peuvent engendrer des irritations, voire des abrasions des tissus génitaux. Il est important de sélectionner des sextoys certifiés aux normes européennes, conçus dans des matériaux respectueux de l’anatomie intime. Ensuite, l’utilisation excessive ou imprudente d’un jouet sexuel conduit parfois à différents traumatismes tels que des douleurs, des déchirures, des ecchymoses ou des fractures. Dans ce cas, les conséquences vont de la simple égratignure provisoire au prolapsus des organes génitaux ou du rectum à travers les orifices naturels, lequel peut conduire à une incontinence permanente. Les accidents liés à des positions acrobatiques... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pourquoi les commérages sont-ils jugés bons pour la santé ?
1w ago
Pourquoi les commérages sont-ils jugés bons pour la santé ?
Les commérages ont plutôt mauvaise presse. On les associe volontiers à la médisance, à la jalousie et à l’ennui. Pourtant, le fait de partager des faits ou des idées avec d’autres personnes participe à maintenir et former des liens sociaux. Ce n’est pas tout : les personnes qui pratiquent le commérage bénéficient également d’autres avantages pour leur santé physique et mentale. Il s’agit simplement de bien faire attention à ne pas tomber dans des pratiques délétères telles que le harcèlement ou la diffamation. Les commérages présentent des bénéfices sur les rapports sociaux Qu’est-ce qui est plus efficace pour rapprocher deux collègues que de partager quelques indiscrétions sur leur employeur ou leurs clients ? Comment créer un lien avec ses nouveaux voisins plus facilement qu’en leur parlant du secret de l’ancien propriétaire ou des pratiques étranges du facteur ? Depuis la nuit de temps, les hommes et les femmes échangent au sujet de leur perception du monde. C’est ce qui permet de confronter son point de vue aux autres, de se sentir moins seul et de partager une connivence avec l’interlocuteur.  Peu importe finalement la teneur des propos, et moins encore que les deux commères soient d’accord ou non. Ce qui compte, c’est la proximité que cet échange induit, très favorable à la création d’une relation de confiance -puisque l’autre a osé exprimer son avis ou partager des informations indiscrètes. Une étude menée à Berkeley relate que les commérages aident à renforcer la cohésion de groupe et la coopération entre individus. Les ragots servent aussi à favoriser la résilience émotionnelle. En faisant part de son expérience et de son ressenti, la personne qui participe aux commérages se soulage des traumatismes ou des inconforts vécus. Par exemple, aller raconter à sa voisine que le voisin vous fait de l’œil pourrait vous aider à mieux réagir face à cette situation désagréable. Les commérages aident aussi à réguler le stress et l’anxiété Vous vous inquiétez de cet homme qui traine devant votre immeuble et semble avoir de mauvaises intentions ? Le fait de partager ce doute avec quelqu’un vous permettra probablement d’apaiser vos angoisses et de vous sentir plus fort, plus soutenu lorsque vous croiserez l’individu. Moins de stress, moins d’anxiété sont bénéfiques à la santé physique et mentale. Le stress est en effet connu pour augmenter le risque d’inflammation de l’organisme, et le risque de développer des maladies comme le cancer ou les troubles cardiovasculaires. En verbalisant des angoisses, des insécurités, des questionnements, les personnes adeptes des ragots évitent de ruminer ces pensées seules. En les évacuant, elles les éliminent aussi de leur tête et de leur corps. Les limites à poser pour que le commérage reste bon pour la santé Les ragots devraient toujours rester un moyen de se vider la tête ou de se rapprocher d’une personne, et ne pas dépasser ce cadre. Il est tout à fait possible de partager des observations sans foncer tête baissée dans les préjugés et le ressentiment. Les commérages peuvent prendre la forme de fantasmes, d’histoires que l’on construit à deux pour le plaisir, mais ils ne doivent pas devenir négatifs au risque de se transformer en harcèlement ou en diffamation. En restant bienveillant, en adoptant le ton de l’humour ou du second degré, partager un ragot avec son voisin ou sa collègue permet de dénouer les tensions et d’améliorer la relation, sans que personne ne souffre de ces commérages. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Y a-t-il des aliments à calories négatives, qui font maigrir ?
15-03-2023
Y a-t-il des aliments à calories négatives, qui font maigrir ?
Du régime miracle au complément alimentaire qui fait perdre du poids, les personnes qui souhaitent maigrir sont souvent prêtes à tout pour éliminer quelques kilos. Mais cette perspective enthousiasmante ne devrait pas mettre en danger l’organisme, ce que font beaucoup de régimes restrictifs. L’Anses faisait part en 2010 d’une expertise pointant du doigt les régimes alimentaires pratiqués sans suivi médical, qui entrainent par exemple une reprise de poids rapide, une fonte musculaire ou une baisse de la qualité osseuse. Une alimentation équilibrée et variée couplée à une activité physique représente l’une des clés pour perdre du poids lentement et durablement. Est-il cependant possible de mettre dans son assiette certains aliments qui aideraient à éliminer de la graisse ? Les aliments à calories négatives existent-ils, et si oui, dans quelle mesure sont-ils efficaces pour perdre du poids ? Comment un aliment pourrait-il faire perdre des calories ? L’idée qu’un aliment n’apporte aucune calorie est facile à comprendre. L’eau, par exemple, ne fournit aucun nutriment (bien qu’elle regorge de minéraux et de molécules indispensables à l’organisme). Cependant, il parait difficile d’imaginer qu’un aliment contenant des calories puisse en faire perdre à l’organisme. D’où provient cette théorie, et que vaut-elle ? Lorsque l’on évoque les aliments à calories négatives, on prend en fait en considération l’énergie nécessaire au corps pour métaboliser et digérer ces aliments. Si cette dépense calorique est plus importante que ce qu’apporte l’aliment, on arrive à un résultat négatif : le fait de manger cet aliment fera dépenser davantage d’énergie à l’organisme qu’il n’en obtient avec l’aliment. Ainsi, tout en favorisant leur satiété par le remplissage de l’estomac, les personnes qui consomment ces aliments pourraient perdre du poids en mangeant moins au total et en brûlant plus de calories. La théorie des calories négatives est cependant très discutée. La réalité scientifique des aliments à calories négatives Il n’existe pas d’étude sérieuse qui corrobore l’idée des aliments à calories négatives. Plutôt que de parler d’aliments à calories négatives, il serait plus juste de parler d’aliments satiétogènes à faible charge calorique. Ces aliments sont riches en eau et en fibres, ils participent donc à la satiété rapide, ce qui évite de manger beaucoup de calories lors d’un repas. Les épinards, les brocolis, les concombres, les citrons, les oranges, les salades, les fraises font notamment partie de ces aliments faibles en calories et riches en fibres et en eau. Les intégrer régulièrement au menu peut aider à abaisser le total calorique du repas, tout en garantissant de bons apports en vitamines. Même si l’organisme dépense des calories en digérant ces aliments, la quantité est si infime qu’elle n’influe pas directement la perte de poids. En effet, il faut environ un déficit de 7000 calories pour perdre un kilo de graisse. D’après Geoffrey Livesey, nutritionniste, le coût calorique de la digestion est de 5 à 25% de l’apport calorique de l’aliment. Pour un bol de fraises qui apporte environ 50 calories, la digestion peut brûler environ 3 à 14 calories. On est très loin des 7000 calories requises, même en consommant des fraises à tous les repas ! Des végétaux, oui, mais aussi des protéines Les légumes et les fruits apportent certes des éléments essentiels au corps, mais il ne faut pas oublier l’importance des protéines pour le maintien de la masse musculaire. Finalement, pour maigrir, il est bien plus intéressant de composer des assiettes équilibrées en faisant la part belle aux fibres et aux protéines, plutôt que de s’astreindre à manger un certain type d’aliment, sous peine de voir s’installer de la frustration et de subir l’effet yoyo. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le Blue Monday existe-t-il vraiment ?
14-03-2023
Le Blue Monday existe-t-il vraiment ?
En début d’année, deux mots se retrouvent dans les bouches de tous les journalistes d’actualité : les soldes, et le Blue Monday. Si les premières sont plutôt source de réjouissances pour les consommateurs, malgré le contexte économique difficile, le second évoque une période beaucoup plus triste. Le Blue Monday serait en effet le jour le plus déprimant de l’année. Qui a créé ce concept, et sur quoi repose-t-il ? Le Blue Monday existe-t-il vraiment ? Comment combattre la baisse de morale qui survient fréquemment aux alentours de cette période ? Le Blue Monday a été inventé à des fins commerciales C’est en tous cas ce que l’on peut supposer. En effet, l’expression du Blue Monday a été créée par une agence de communication, qui a demandé à des universitaires de signer le communiqué de presse en échange d’une rémunération. Psychologue à Cardiff, le Dr Cliff Arnall a proposé une formule qui permettrait d’établir la date de ce jour supposé come le plus déprimant de l’année. Il faut cependant savoir que le communiqué de presse contenant la notion du Blue Monday a servi à une campagne publicitaire pour l’agence de voyages Sky Travel, afin de promouvoir des voyages pendant la période hivernale. Établi au troisième lundi du mois de janvier, le Blue Monday a été à la fois critiqué et exploité à des fins de sensibilisations pour la santé mentale. Ce qui est vrai dans le Blue Monday La notion de Blue Monday s’appuie sur différents constats qui établissent l’augmentation du risque d’être déprimé à cette période de l’année, notamment : - la fin des fêtes de fin d’année ; - la reprise du travail après le week-end ; - les dettes accumulées avec les achats de Noël et les dépenses de début d’année ; - le temps, généralement froid et peu ensoleillé ; - la distance par rapport aux vacances suivantes, notamment pour les salariés. L’avis de la science sur le Blue Monday Les études qui ont cherché à établir la véracité ou non de la formule du Dr Cliff Arnall ne partagent pas la même opinion. Certaines, sponsorisées par des industriels intéressés par la promotion de produits autour de la santé mentale, sont d’ailleurs critiquées par le corps scientifique. D’autres font preuve d’une méthodologie hasardeuse ou d’un échantillonnage trop faible. Finalement, il n’y a pas de vraie preuve que le Blue Monday est ou n’est pas le jour le plus déprimant de l’année. Comment retrouver le moral si l’on est sujet à la déprime en janvier ? Les personnes qui sont touchées par des signes de déprime aux alentours de la date supposée du Blue Monday peuvent mettre en place un certain nombre de stratégies afin de conserver le moral. D’abord, il est important de vérifier l’absence de carence en vitamine D. En 2007, 40% des adultes faisaient preuve d’un déficit modéré à sévère en vitamine D, ce qui s’explique notamment par le manque d’exposition au soleil à la période hivernale. Or, une carence en vitamine D peut aggraver l’anxiété et la dépression. D’autre part, certaines personnes ont proposé de se focaliser plutôt sur le Yellow Tuesday, un jour programmé au mois de juin, qui représenterait le jour le plus heureux de l’année. Il faut se rappeler que la formule du Dr Cliff Arnall ne repose sur aucun élément scientifique, et qu’il a lui-même admis qu’elle n’avait pas de sens. Il est alors plus intéressant de se focaliser sur les évènements positifs, de prévoir des réunions de famille ou des soirées entre amis, de mettre en place des projets sur le long terme et de prendre un temps pour soi à chaque fois que nécessaire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pourquoi la chirurgie bariatrique augmente-t-elle le taux de risque de suicide ?
13-03-2023
Pourquoi la chirurgie bariatrique augmente-t-elle le taux de risque de suicide ?
Proposée aux personnes souffrant d’obésité sévère, la chirurgie bariatrique constitue souvent l’opération de la dernière chance pour celles et ceux qui n’ont pas réussi à perdre de poids autrement. Cette intervention est source d’amélioration de la santé physique, puisqu’elle permet d’abaisser rapidement le poids vers des valeurs plus saines, et de réduire dans le même temps les risques cardiovasculaires, d’hypertension ou de diabète qui concernent les personnes obèses. Ce que l’on sait moins, en revanche, c’est que la chirurgie bariatrique entraine des effets complexes sur l’état de santé mentale. En effet, une étude publiée en 2020 conclut que le risque de suicide d’une personne obèse est deux fois supérieur après une opération de chirurgie bariatrique que si elle ne subit pas subi l’opération. Comment s’explique ce résultat à priori contradictoire avec l’idée que maigrir améliore le bien-être physique et mental ? Le principe de la chirurgie bariatrique Ce type d’intervention chirurgicale vise à réduire la taille de l’estomac et à modifier le fonctionnement du système digestif. Le but est simple : réduire la quantité de nourriture ingérée par le patient et augmenter la sensation de satiété. Parmi les méthodes les plus courantes, on retrouve la sleeve, qui consiste à retirer une partie de l’estomac en laissant seulement un court passage pour les aliments, et le bypass, qui consiste à relier l’estomac directement à l’intestin grêle en court-circuitant une bonne partie du trajet du bol alimentaire. La gastrectomie omega combine à la fois le bypass et la sleeve. Le but de ces interventions est principalement d’améliorer la santé globale de l’individu, car l’excès de poids induit une majoration des risques de décès prématurés. Cependant, il faut savoir que les risques psychologiques liés à la chirurgie bariatrique sont loin d’être anodins. Pourquoi le risque de suicide augmente après une chirurgie de l’obésité ? Plusieurs raisons peuvent expliquer l’augmentation du risque de suicide à la suite d’une intervention bariatrique dans le but de perdre du poids. En premier lieu, les personnes souffrant d’obésité ont d’emblée plus de risques de connaitre des dépressions ou des troubles psychiatriques par rapport à la population normale. La revue Obesity Surgery a ainsi évalué la prévalence de la dépression des patients au stade d’obésité morbide à 40% environ. D’autre part, la chirurgie bariatrique induit des changements importants, donc des effets psychologiques majeurs sur les patients. La difficulté de faire face aux bouleversements du mode de vie et du régime alimentaire s’accompagne parfois d’anxiété, de frustration, de colère, d’un sentiment de dépendance ou de perte de contrôle, d’incompréhension ou d’éloignement avec l’entourage. Toujours selon Obesity Surgery, 20% des patients ayant été opéré connaissent une dépression dans l’année suivant l’intervention. Enfin, il ne faut pas négliger la part hormonale. En effet, les niveaux de sérotonine sont susceptibles de chuter après une intervention de chirurgie bariatrique, ce qui occasionne un impact profond sur l’humeur et le comportement. Un accompagnement régulier pour limiter les risques psychologiques Les personnes qui subissent une chirurgie bariatrique devraient s’assurer de bénéficier d’un suivi psychologique pendant au moins un an après l’opération. Le dialogue en amont de la chirurgie avec un psychologue ou un médecin peut aussi aider à anticiper les bouleversements qui résultent de cette intervention, tant au niveau physique qu’émotionnel, hormonal ou relationnel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pourquoi les publicités pour les laits infantiles 1er âge sont-elles interdites ?
12-03-2023
Pourquoi les publicités pour les laits infantiles 1er âge sont-elles interdites ?
Depuis plusieurs années, les publicités pour les laits infantiles 1er âge sont interdites en France et dans d'autres pays. Mais pourquoi cette interdiction a-t-elle été mise en place ? Existe-il un risque pour la santé des nourrissons qui consomment ce type de lait ? Décryptons ensemble les raisons qui expliquent pourquoi les fabricants de lait infantile premier âge ne peuvent plus diffuser de publicité au sujet de leurs produits. Le lait maternisé n’est pas similaire au lait maternel Il faut savoir que, comme le stipule l’OMS, le meilleur aliment pour un nourrisson est le lait de sa propre mère. Les préparations de lait maternisées commercialisées n’égalent de loin pas la qualité du lait maternel, dont la composition s’adapte au jour le jour aux besoins du bébé. D’autre part, le lait maternel contient des bactéries bénéfiques au système immunitaire de l’enfant, ainsi que des anticorps et des nutriments dans des quantités précisément conformes aux besoins du nourrisson. Le lait maternisé constitue un aliment de qualité moindre, qui ne devrait donc pas être promulgué. Il est trop riche en sels minéraux, et contient des protéines en excès par rapport au lait humain. Il faut aussi noter que l’utilisation de lait infantile chez les nourrissons de moins de 6 mois expose ces derniers à des risques d’inconfort digestif et d’allergie aux protéines de lait de vache. L’interdiction des publicités pour les laits 1er âge permet donc d’éviter toute confusion dans l’esprit des parents. Le lait maternel reste l’aliment le plus adapté au bébé. Le Gouvernement souhaite promouvoir l’allaitement maternel La publicité présente l’inconvénient majeur d’exercer une pression, consciente ou non, sur les mères et les pères. Elle pourrait laisser entendre que le lait maternisé est plus sûr, plus pratique pour nourrir son bébé. Le Gouvernement français souhaite au contraire mettre en avant tous les bénéfices liés à l’allaitement tels que la réduction des risques pour bébé de contracter une infection, ou l’amélioration de ses capacités cognitives par rapport à un bébé nourri au lait artificiel. L’interdiction des publicités va donc dans ce sens. En éliminant tout panneau ou tout clip publicitaire relatif au lait 1er âge, la France veut éviter la présence de biais dans le choix d’allaiter ou non de la mère. Si celle-ci décide de donner du lait maternisé à son enfant, ce doit être une décision personnelle et non une résultante de la pression publicitaire. Quelles sont les alternatives au lait 1er âge pour un nourrisson ? Qu’il s’agisse d’un choix ou d’une contrainte, en cas d’hospitalisation d’un bébé prématuré par exemple, environ un tiers des mères qui accouchent en France n’allaitent pas leur enfant à la naissance. Cela ne signifie pas forcément que le nourrisson boit du lait 1er âge. Il existe d’autres possibilités, comme celle de tirer son lait et de le donner au biberon ou à la seringue, ou bien de donner du lait issu d’un lactarium à son bébé. L’enfant profite alors de tous les bienfaits du lait maternel même s’il ne peut pas téter. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
À quelle heure faire du sport pour brûler le plus de graisse ?
09-03-2023
À quelle heure faire du sport pour brûler le plus de graisse ?
Lorsqu’on se lance dans un programme d’entrainement sportif pour se tonifier ou que l’on prend de bonnes résolutions pour perdre du poids, il est normal de vouloir obtenir les meilleurs résultats possibles. Si le type d’entrainement, l’intensité des séances et leur fréquence ont un impact important sur le volume de graisse éliminé, l’heure à laquelle le sport est pratiqué change-t-il la façon dont le corps utilise ses graisses pour produire de l’énergie ? Une étude menée sur des souris émet une certaine hypothèse Afin d’étudier le fonctionnement métabolique du corps après une séance de sport à différents horaires de la journée, une équipe de chercheurs danois s’est attelée à entrainer des souris. L’un des groupes de souris était stimulé physiquement sur ce qui correspond à la fin de matinée dans nos plannings humains, et l’autre groupe de souris devait se dépenser sur une plage horaire correspondant à nos fins de journées. Sans aucun lien avec ce que les souris avaient consommé avant leur séance, il est apparu que le groupe du matin brûlait plus efficacement les graisses que celui du soir. Concrètement, l’activité physique pratiquée en fin de matinée stimulait davantage les gènes impliqués dans le déstockage du tissu graisseux. Faut-il en déduire que, pour perdre de la graisse, il faut caler sa séance de sport juste avant le déjeuner ? L’heure idéale pour brûler des graisses dépend aussi d’autres facteurs Ce n’est pas si simple. Déjà, le modèle des souris ne correspond pas dans son intégralité au fonctionnement de l’organisme humain. Il faudrait donc des études complémentaires menées sur des individus humains avant de corroborer les résultats. D’autre part, la fonte de graisses lors d’une séance de sport dépend aussi de l’intensité et de la durée de la séance. Or, si vous n’êtes pas en forme, vous écourterez probablement votre séance et travaillerez moins dur que lorsque vous êtes au maximum de vos capacités physiques. Il est alors intéressant de placer une séance de sport à un moment de la journée où vous débordez d’énergie. Les résultats sur la fonte du tissu graisseux seront probablement plus parlants. On peut aussi s’appuyer sur le fonctionnement hormonal de l’organisme afin de planifier des séances de sport efficaces, qui aident à brûler les graisses. Le glucagon, par exemple, est une hormone secrétée lorsque le corps est en hypoglycémie. Il aide à puiser dans les graisses pour fournir de l’énergie à l’organisme. Il est particulièrement présent dans le sang en fin de matinée, puisque le corps a digéré et utilisé les calories fournies par le petit-déjeuner. Pour d’autres personnes, le créneau horaire de 17/18h correspond mieux à leurs contraintes et à leur besoin de se défouler après une journée de travail. Dans ce cas, c’est sans doute le meilleur moment pour planifier une bonne séance de sport. Les autres facteurs efficaces pour brûler de la graisse corporelle avec le sport Voici les éléments clé qui permettent de rendre le sport plus efficace pour brûler de la graisse : - variez le type de séances et de mouvements pour que le corps ne s’habitue pas ; - misez surtout sur du travail cardio, avec des séances d’intensité modérée et de longue durée ; - n’oubliez pas le renforcement musculaire, car un corps musclé va brûler davantage de graisses pour le même poids ; - adoptez un comportement moins sédentaire au quotidien en prenant les escaliers, en marchant au lieu de prendre les transports ; - ajoutez des séances de fractionné ou de HIIT si vous les supportez pour puiser dans les graisses en profondeur, en prenant soin de respecter vos sensations de fatigue et de douleur ; - adaptez votre alimentation, car le sport ne suffit pas, il faut aussi manger équilibré pour perdre de la graisse corporelle. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La thérapie par le rire est-elle vraiment efficace ?
08-03-2023
La thérapie par le rire est-elle vraiment efficace ?
La gélothérapie, ou thérapie par le rire, est une discipline plutôt récente -le terme apparait au 21ème siècle. Longtemps diabolisé par l’Église, le rire commence seulement à être considéré comme bénéfique à l’organisme au siècle des Lumières. Légalement introduit en 1991 dans les hôpitaux par le biais des clowns hospitaliers, ce mécanisme souvent incontrôlable présente différents intérêts pour les personnes malades. Les effets du rire sur le corps Une bonne crise de fou rire procure un nombre incroyable d’effets positifs à l’organisme. D’abord, lorsque l’on rit, l’hypothalamus libère des endorphines, ces fameuses hormones du plaisir, qui contribuent à détendre le corps tout entier. Le cœur s’accélère, contribuant à dilater davantage les artères, ce qui favorise l’oxygénation des organes. Du côté des poumons, l’air expulsé pendant le rire atteint une vitesse de 100 km/h : tout le système respiratoire bénéficie ainsi d’une vraie purge. Les abdominaux se contractent, à tel point qu’un rire prolongé peut occasionner quelques crampes. Mais surtout, la contraction musculaire à cet endroit favorise le massage des organes digestifs. Le rire serait-il un remède naturel contre la constipation et les ballonnements ? On peut sérieusement émettre l’hypothèse. Toute la partie inférieure du corps se relâche sous l’effet de l’onde provoquée par le rire. Les jambes, les cuisses se détendent profondément. Les sphincters aussi, ce qui peut occasionner une pressante envie d’aller aux toilettes ! Que permet de traiter la thérapie par le rire ? Une étude du Dr Berk menée en 2009 sur des personnes diabétiques a révélé que le visionnage de vidéos humoristiques permettait, en complément des traitements classiques, de réduire de 66% la présence de protéines C-réactives nocives, contre seulement 26% dans le groupe témoin. Les sujets qui ont regardé 30 minutes de vidéos d’humour en complément de leur traitement profitent aussi d’une baisse de l’inflammation corporelle, d’une hausse du bon cholestérol HDL et d’une baisse du niveau de stress. Le Dr Miller, qui a conduit une étude au sujet des conséquences du rire sur la santé cardiovasculaire, relate les effets du visionnage d’un film drôle sur la circulation sanguine. 19 des 20 personnes testées ont vu leur volume sanguin augmenter de 22% pendant qu’elles riaient. L’action directe de ce changement sur l'endothélium, paroi interne des vaisseaux sanguins, est similaire à celle produite par une activité physique intense, avec tous les bénéfices cardiovasculaires liés. D’une façon plus générale, le rire est utilisé dans un milieu hospitalier ou médicalisé afin de contribuer à abaisser le stress et à améliorer l’humeur des patients. Les effets sont réels : la bonne humeur est nécessaire pour stimuler les défenses immunitaires, ce qui permet à l’organisme de mieux se défendre contre les infections contractées. La thérapie par le rire s’avère particulièrement efficace dans le milieu pédiatrique. Le rire aide aussi les soignants à se montrer plus humains En échangeant quelques mots d’humour avec un patient ou un collègue, les soignants aussi tirent parti de la thérapie par le rire. Les relations se nouent plus facilement sur une note légère, et un fou rire peut s’avérer salvateur dans le but d’évacuer un stress ou une grosse angoisse avant de rendre visite à un nouveau patient. Sans perdre de vue le respect des individus fragilisés comme les personnes âgées, les soignants ont tout à gagner à participer aux séances de thérapie du rire telles qu’il en existe dans de nombreux hôpitaux français. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Quelles sont les maladies les plus dangereuses pour une femme enceinte ?
07-03-2023
Quelles sont les maladies les plus dangereuses pour une femme enceinte ?
Pendant les 9 mois que durent la gestation humaine, il existe un certain nombre de maladies susceptibles de porter préjudice à la femme enceinte et/ou au fœtus. La future mère s’avère en effet plus vulnérable face aux virus et aux bactéries, et le risque de complication est souvent plus élevé. Les maladies chroniques qui existent avant la grossesse ou se développent au cours de cette dernière font aussi partie des dangers menaçant le bon déroulement de la gestation. Découvrons ensemble les pathologies les plus dangereuses pour une femme enceinte, et les risques qu’elles représentent pour la santé du futur bébé. Les maladies infectieuses qui menacent la femme enceinte et le fœtus Dans cette première partie seront abordées les maladies infectieuses qui peuvent mettre en danger la femme en cours de grossesse et son bébé. Les infections CMV, à cytomégalovirus, se transmettent principalement par la salive et les fluides corporels tels que les larmes ou le sang. Si la femme enceinte contracte cette infection, les risques de complications pour le fœtus incluent des malformations congénitales, des problèmes de surdité ou de cécité, ainsi qu’une insuffisance hépatique et une microcéphalie. La rubéole, infection relativement bénigne lorsqu’elle est attrapée par un enfant, peut en revanche s’avérer très grave pour le futur bébé. Parmi les potentielles complications, on note des anomalies cardiaques, des cataractes et des problèmes de développement. Les femmes enceintes non immunisées doivent à tout prix éviter le contact avec les personnes contaminées. L’une des infections dont les futures mères entendent le plus parler est la toxoplasmose. Transmise par le contact avec des excréments de chat, cette infection est susceptible d’induire des malformations congénitales et une encéphalite du nourrisson. Pour l’éviter, il faut se tenir à distance des litières de félins, bien laver les légumes en contact avec la terre et cuire la viande à cœur. Transmis par les moustiques mais aussi par contact sexuel avec des partenaires infectés, le virus Zika contracté pendant la grossesse peut engendrer des symptômes de microcéphalie et différentes anomalies congénitales. La grippe, enfin, menace les personnes fragilisées dont la femme enceinte, qui dispose d’un système immunitaire plus faible que la normale. On conseille le vaccin aux femmes qui débutent une grossesse pour éviter des complications comme la pneumonie, la septicémie ou la mort du fœtus. Les pathologies chroniques à risque pour la femme enceinte et le fœtus Dans cette deuxième partie, l’accent est mis sur les maladies qui existent avant la grossesse, et qui peuvent occasionner des complications pour la mère ou le fœtus. Qu’il soit gestationnel, donc acquis en cours de grossesse, ou chronique, le diabète expose le bébé à des risques importants tels qu’une naissance prématurée, un diabète néonatal ou un poids trop élevé à la naissance nécessitant une césarienne. L’hypertension est également à haut risque pour la future mère et son enfant. Elle peut induire une prééclampsie, qui constitue une urgence vitale, ou favoriser l’apparition de maladies cardiaques chez la mère. Les femmes qui ont développé un lupus avant leur grossesse sont exposées à des risques de fausse couche, d’accouchement prématuré et de prééclampsie. Le fœtus peut aussi souffrir d’un retard de croissance. Enfin, l’épilepsie occasionne également différents risques de complications pour la mère et le bébé. Dans tous les cas où la femme enceinte souffre d’une maladie chronique, une surveillance accrue est généralement mise en place. Les médecins doivent aussi établir la pertinence de poursuivre ou non le traitement médicamenteux le cas échéant, en sachant que les médicaments peuvent représenter un danger pour le nourrisson en devenir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'épidémie de Covid-19 aura-t-elle une fin ?
06-03-2023
L'épidémie de Covid-19 aura-t-elle une fin ?
L’un des évènements qui aura le plus marqué le monde en ce début de 21ème siècle est certainement la pandémie de Covid-19. Si le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) faisait déjà des ravages en Asie dans sa première version en 2003, le coronavirus 2 a tué plusieurs millions de personnes réparties sur tous les continents.  Les conséquences économiques, sociales et politiques de la pandémie de Covid-19 sont sans précédent depuis la Seconde guerre mondiale. Les populations ont ainsi connu des périodes de confinement plus ou moins strictes, des vagues de vaccination rapprochées, des pénuries de denrées alimentaires, mais aussi de nombreux décès parmi leur entourage. Si l’épidémie semble s’être calmée en ce début d’année 2023, faut-il pour autant espérer que le Covid-19 touche à sa fin ? Petit rappel de l’historique du coronavirus 2 L’apparition du SRAS (ou SARS-CoV 1 en anglais) en 2003 puis celle du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, MERS, en 2012, laissait craindre aux scientifiques l’imminence d’une importante épidémie de coronavirus.  Effectivement, c’est à l’automne 2019 que remonte le patient zéro, c’est-à-dire le premier patient identifié comme porteur du Covid-19. À Wuhan, dans une province chinoise, les hospitalisations s’intensifient au cours du mois de décembre, jusqu’à gagner le reste de la Chine en janvier 2020. Face aux 10 000 cas répertoriés, avec plus de 200 décès, OMS déclare l’état d’urgence de santé publique de portée internationale, un fait particulièrement rare. Entre janvier et février 2020, des cas de Covid sont déclarés au-delà des frontières chinoises. Dès lors, l’augmentation des nouveaux cas atteint un rythme très élevé au niveau international. Le 11 mars 2020, l’OMS atteste de la présence d’une pandémie et met en place des consignes sanitaires afin de renforcer l’hygiène de prévention et de limiter la saturation des services hospitaliers. Parmi les 200 pays et plus touchés par la pandémie, un certain nombre impose alors un confinement aux populations dans le but de réduire la contamination. En France, ce premier confinement dure du 17 mars au 11 mai 2020. Le deuxième confinement a lieu du 30 octobre au 15 décembre 2020, du fait des nouvelles vagues de contamination présentes en Europe. Il faut attendre le 27 décembre 2020 pour que le vaccin apparaisse et permette d’assouplir progressivement les contraintes sanitaires. Les vagues du Covid-19 Que ce soit par le non-respect des gestes barrières, par la fragilisation de l’immunité collective ou par les mutations du coronavirus 2, les vagues de contamination au Covid-19 se sont succédées. Entre mars 2020 et janvier 2023, les scientifiques s’accordent à dire qu’il y a eu 9 vagues d’épidémie en France, marquées par la saturation des services d’urgence et de soins intensifs. En février 2023, les épidémiologistes attestent d’une stabilisation du virus à une intensité relativement faible. Les décès et les nouveaux cas diminuent. Cela ne signifie pas pour autant que l’épidémie de Covid-19 est terminée. D’après les chercheurs, le coronavirus 2 fait preuve d’une adaptabilité importante, ce qui provoque l’apparition fréquente de mutants et sous-mutants, plus résistants. Comme la grippe, le Covid-19 va sans doute devenir une affection saisonnière dont les personnes fragiles ou immunodéprimées devront se protéger. Le directeur général de l’OMS exprimait d’ailleurs en décembre 2022 le souhait de mettre un terme à l’état d’urgence sanitaire « à un moment donné, l’année prochaine ». 2023 devrait donc signifier non pas la fin de l’épidémie de coronavirus, mais du moins l’assouplissement de certaines contraintes sanitaires, en gardant à l’esprit qu’un nouveau variant dangereux pourrait toujours apparaitre.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Quelles sont les différences entre syndrome d'Asperger et autisme ?
05-03-2023
Quelles sont les différences entre syndrome d'Asperger et autisme ?
Le trouble du spectre autistique englobe une diversité de troubles neurodéveloppementaux caractérisés par des difficultés sociales, comportementales et de communication. Parmi ces troubles, le syndrome d'Asperger constitue une forme d'autisme qui se distingue par des compétences verbales supérieures à la moyenne et un intérêt marqué pour des sujets bien spécifiques. Même si le syndrome d'Asperger est considéré comme un type d’autisme, plusieurs différences notables existe entre ces deux troubles. C'est ce que nous allons explorer dans ce podcast en identifiant notamment les variations de comportements et de compétences propre à chaque trouble. Les caractéristiques de l’autisme et du syndrome d’Asperger Trouble du spectre autistique large, l'autisme inclut diverses manifestations de difficultés dans les sphères sociales, comportementales et de communication. Lors du diagnostic, le médecin va notamment rechercher des problèmes dans les techniques de communication verbales et non verbales, des difficultés quant à l'établissement de lien avec les autres personnes et la présence de comportements stéréotypés ou répétitifs. On retrouve chez certaines personnes autistes une sensibilité sensorielle particulière ou des centres d'intérêt bien précis. Les personnes atteintes du syndrome d'Asperger éprouvent également des difficultés sociales et de communication, ainsi que des passions développées pour des intérêts restreints et des comportements stéréotypés. Si les personnes diagnostiquées Asperger sont capables de communiquer avec un langage assez typique, cela peut leur poser un problème pour interagir avec les autres personnes. Elles vont notamment avoir du mal à identifier certains signaux sociaux verbaux ou non verbaux. Ce qui différencie l’Asperger de l’autisme Là où le syndrome d'Asperger se différencie véritablement de l'autisme, c'est dans la capacité des personnes Asperger à développer des compétences verbales supérieures à la moyenne. Bien qu'elles aient du mal à saisir les subtilités des échanges verbaux et les sous-entendus, elles sont tout à fait capables de comprendre les règles sociales explicites comme le fait de se dire bonjour, de s'excuser ou de laisser sa place à une personne âgée. En revanche, les personnes Asperger font rarement preuve de second degré, ce qui les expose à une incompréhension fréquente des dialogues humoristiques. Les personnes qui souffrent d'un trouble du spectre autistique éprouvent des difficultés dans la communication, qu'elle soit verbale ou non verbale. On retrouve souvent un retard de langage, des difficultés à interpréter les expressions faciales ou le ton de la voix, et des problèmes pour intégrer des règles implicites de comportement en société. Les personnes atteintes du syndrome d’Asperger sont-elles des génies ? L’image renvoyée par le cinéma -dont le célèbre Rain Man- conforte l’idée populaire que les personnes touchées par Asperger bénéficient de capacités cérébrales extraordinaires. Effectivement, du fait d’un fonctionnement neuronal affecté, certains sujets qui développent un syndrome d’Asperger font preuve d’une mémoire exceptionnelle, ou de connaissances très approfondies en mathématiques. Mais la douance dans un domaine n’est pas un symptôme spécifique au diagnostic d’Asperger, et certaines personnes Asperger n’ont pas de facultés particulières. En revanche, toutes connaissent des difficultés dans la communication et l’adaptation au changement, de la même façon que les personnes autistes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ecouter de la musique permet-il d'entretenir le cerveau ?
02-03-2023
Ecouter de la musique permet-il d'entretenir le cerveau ?
Processus normal de vieillissement, le déclin cognitif affecte la mémoire, la capacité à prendre des décisions et celle à résoudre des problèmes. Ce phénomène est en outre accéléré lorsque la personne âgée souffre d'une maladie telle qu’Alzheimer.  Heureusement, il existe des moyens de freiner et de limiter le déclin cognitif. La musique fait partie de ces loisirs qui contribuent à maintenir la qualité du fonctionnement cérébral. Quels sont les mécanismes qui expliquent l'intérêt de la musique pour entretenir la santé du cerveau? Freiner le déclin cognitif, un objectif primordial pour la qualité de vie des séniors Le déclin cognitif engendre souvent une baisse de la qualité de vie chez la personne âgée. Lorsque celle-ci présente des problèmes de mémoire, de concentration ou des difficultés à prendre des décisions quotidiennes, elle peut se renfermer sur elle-même et éviter les situations inconfortables comme les réunions de famille, les discussions avec des amis, ou même la pratique de loisirs à l'extérieur. La qualité de fonctionnement du cerveau va donc fortement influencer le bien-être du sénior. Pour freiner le déclin cognitif chez des patients âgés ou ayant subi des traumatismes cérébraux, certaines thérapies utilisent la musique. En effet de nombreuses études prouvent que la musique regorge de bienfaits pour le cerveau. Les effets positifs de la musique sur le cerveau Que ce soit par l'écoute et la restitution de parole ou de mélodie, par la capacité de la musique à susciter des émotions ou par son effet de renforcement sur les connexions neuronales, la musique stimule la mémoire et aide à lutter contre la dégénérescence des neurones. Elle intervient aussi au niveau du lobe temporal, une partie du cerveau impliquée dans la perception et la reconnaissance musicales. En stimulant ces régions cérébrales, la musique améliore la fonction cognitive globale. L'effet anxiolytique et antistress de la musique n'est plus à démontrer. La simple écoute d'un morceau de musique, peu importe le genre, agit directement sur la production de neurotransmetteurs. Grâce à l'augmentation de la libération de la dopamine et de la noradrénaline, la personne se sent apaisée. Or, l’on sait que la sérénité et l'apaisement jouent un rôle crucial sur les fonctions cognitives. Enfin, la musique intervient également au niveau de la plasticité cérébrale. Même chez les personnes d'un âge avancé, elle aide à produire et à renforcer les connexions neuronales, ce qui contribue à limiter le déclin cognitif. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les rêves ont-ils un impact sur la santé ?
01-03-2023
Les rêves ont-ils un impact sur la santé ?
Chez les personnes stressées ou anxieuses, l’univers onirique représente une soupape pour laisser s’écouler les angoisses et les préoccupations. Même si ces angoisses se manifestent sous la forme de cauchemars, elles aident le cerveau à se libérer de scénarios qui n’arriveront sans doute pas. Au réveil, la personne qui a rêvé peut se sentir soulagée de retrouver sa vie réelle. Les rêves constituent aussi un espace dans lequel le cerveau expérimente. Il va produire des scénarios d’attachement envers certaines personnes, ou de haine envers d’autres. Il effectue ainsi le tri au sein de ses propres émotions et peut résoudre des problématiques inconscientes dont nous prenons seulement conscience au réveil. Enfin, la créativité est souvent exacerbée par les rêves. Combien d’inventeurs, d’artistes, d’écrivains, de musiciens ont trouvé l’inspiration dans leur vie onirique ? Le cerveau n’est alors plus limité par la conscience, ce qui lui permet d’explorer des idées très différentes, et parfois de trouver des solutions qui n’auraient jamais vu le jour autrement. Les aspects négatifs des rêves sur la santé Malgré tous ces bienfaits produits par les rêves, d’autres aspects de la vie onirique s’avèrent plus négatifs pour la santé, notamment mentale. Des cauchemars répétés et récurrents vont ainsi occasionner un sommeil de mauvaise qualité, une piètre récupération la nuit, des angoisses et de la dépression. On retrouve notamment ce phénomène chez les personnes qui vivent des stress post-traumatiques. En cas d’insomnie liée à la crainte de faire des cauchemars, les répercussions physiques se ressentent sous la forme de douleurs musculaires, de migraines, de difficultés à se concentrer dans la journée ou encore de fatigue importante pouvant occasionner l’apparition de maladies chroniques. Lorsque les rêves et cauchemars deviennent trop envahissants et menacent le bon déroulé de la vie réelle, il faut se tourner vers un professionnel afin de comprendre pourquoi la vie onirique est si perturbée. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pourquoi caresser un chat est si apaisant ?
28-02-2023
Pourquoi caresser un chat est si apaisant ?
La popularité des chats sur Internet est à l’image de leur notoriété dans le monde réel. Si les chats sont connus pour leur caractère souvent lunatique, leurs facéties et leur adresse, ils sont aussi capables de nous faire du bien en ronronnant sur nos genoux. Et ce n’est pas qu’une histoire d’attachement : il est bien prouvé que caresser un chat est source de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale. Pour réduire votre stress et votre tension, caressez un chat ! Connaissez-vous la dopamine, la sérotonine et l’ocytocine ? Ces trois substances produites par le corps favorisent la relaxation, la détente, le bien-être et l’apaisement. Lorsque vous caressez un chat, la libération de ces hormones augmente. C’est à la fois très utile pour abaisser le niveau de stress et pour réguler la tension artérielle. Sur le plus long terme, moins de stress signifie aussi moins de risque de maladie cardiovasculaire, une bonne raison pour adopter un chaton dès à présent ! Le corps tend à répondre favorablement aux caresses prodiguées à un félin consentant. Le rythme cardiaque diminue, la respiration ralentit et le cerveau bénéfice de tout un ensemble de réactions chimiques qui induisent contentement et plaisir. Caresser un chat vous aide à gérer vos émotions Le contact physique avec un animal comme le chat peut aider les personnes traumatisées à mieux vivre le rapprochement corporel, et surtout à en tirer du bien-être. On dit aussi volontiers des chats qu’ils absorbent nos émotions et nous aident à nous en libérer. Sans forcément leur attribuer autant de mérites, il est possible de mieux gérer une sensation de solitude ou de mal-être en accordant de l’attention et des caresses à un chat. Et qu’en est-il de la ron-ron thérapie ? Il ne s’agit pas d’un terme fantaisiste inventé par des amoureux de l’espèce Felis silvestris catus, l’actuel chat domestique. La ron-ron thérapie existe depuis la nuit des temps. Vers l’an 600, les médecins imitaient le ronronnement du chat pour aider les malades à guérir. Effectivement, un chat blessé récupère plus rapidement de ses blessures qu’un autre animal grâce à sa faculté à s’auto-apaiser par le ronronnement. Certaines personnes sont réceptives à cette thérapie, d’autres non. Pour ceux qui aiment les chats, cela peut valoir le coup d’essayer. Récemment, des classes et des maisons de retraite ont intégré des félins à leur environnement afin d’aider les enfants et les personnes âgées à se concentrer ou à se détendre. En cas de coup de mou, donc, installez-vous dans un fauteuil avec votre chat sur les genoux : l’effet bénéfique devrait être rapide et aussi efficace qu’une séance de méditation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Quel est le lien entre les maladies parodontales et le risque d'AVC ?
27-02-2023
Quel est le lien entre les maladies parodontales et le risque d'AVC ?
Le terme de maladie parodontale désigne toute affection qui concerne la gencive, l’os ou l’une des structures impliquées dans la formation des dents. Les plus courantes sont la gingivite et la parodontite. Traitées à temps, ces maladies peuvent se résoudre assez facilement. En revanche, si la personne tarde à consulter un dentiste, le développement de la maladie va engendrer un inconfort élevé et plusieurs risques accrus, dont celui de connaitre un accident vasculaire cérébral. Le lien entre AVC et maladie parodontale est encore en cours d’exploration, mais les études récentes semblent confirmer que les patients souffrant d’une maladie parodontale sont plus à risque de connaitre un AVC. Comment se manifeste un AVC ? L’accident vasculaire cérébral ou AVC est un phénomène potentiellement très grave. L’irrigation du cerveau est soudainement stoppée, par exemple par un caillot présent dans un vaisseau. Le manque d’oxygène cause des dégâts rapides et irréversibles au niveau des neurones. On considère d’ailleurs l’AVC comme l’une des causes principales de décès et de handicap dans le monde. Quels sont les signes d’une maladie parodontale ? Touchant la sphère de la bouche, des dents et des gencives, la maladie parodontale se manifeste sous différentes formes : des gencives douloureuses, gonflées, qui saignent ou qui rougissent, une haleine désagréable, des dents qui bougent ou encore une récession gingivale. Souvent, plusieurs symptômes coexistent. Les personnes ayant une plaque bactérienne développée, un diabète, une alimentation déséquilibrée ou une maladie systémique sont plus susceptibles de souffrir de maladies parodontales. C’est le dentiste ou l’hygiéniste dentaire qui évalue la santé de la gencive et de l’os, et établit le diagnostic. Les liens qui existent entre AVC et maladie parodontale Parmi les études menées sur les liens entre AVC et maladie parodontale, plusieurs résultats sont ressortis. Les chercheurs établissent par exemple l’hypothèse que les bactéries produites lors d’infections parodontales peuvent être responsables d’une inflammation de l’organisme sous-jacente, elle-même susceptible d’augmenter le risque d’AVC. Ces mêmes bactéries pourraient d’autre part former des plaques d’athérome au niveau des artères. Or, l’obstruction des vaisseaux sanguins augmente potentiellement le risque d’AVC. Il faut encore développer les axes de recherche afin de comprendre les liens exacts qui existent entre le risque d’accident vasculaire cérébral et les maladies parodontales. Les spécialistes recommandent toutefois un suivi régulier de la santé bucco-dentaire pour toutes les personnes, et plus précisément pour celles qui ont des risques importants de connaitre un AVC. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pourquoi certaines bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques ?
26-02-2023
Pourquoi certaines bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques ?
Particulièrement préoccupante pour le corps médical, la résistance des bactéries aux antibiotiques menace l’efficacité de certains traitements qui permettent de combattre des infections potentiellement graves. La capacité des bactéries à survivre et à se reproduire même dans un environnement contenant des antibiotiques induit en effet que les maladies autrefois facilement traitées deviennent plus résistantes et plus longues à soigner. Le risque de gravité des symptômes, voire de mortalité chez les personnes fragiles, augmente au sein de la société. Les campagnes de prévention contre l’utilisation systématique des antibiotiques ne portent pas aussi bien leurs fruits que prévus. Mais quel est le vrai risque à trop utiliser des antibiotiques ? Pourquoi certaines bactéries développent-elles une résistance face à ces traitements, et comment freiner ce phénomène ? Les principales causes de l’antibiorésistance En tout premier lieu, on a identifié comme cause majeure d’antibiorésistance l’usage excessif, inapproprié ou systématique des antibiotiques pour traiter certaines pathologies. Les médecins des dernières décennies comptaient en effet largement sur ce traitement réputé pour son efficacité afin de soulager rapidement les patients. Or, plus les antibiotiques sont utilisés, plus les bactéries résistantes se développent car l’environnement est plus favorable à leur présence. Lorsque les bactéries se reproduisent, elles transmettent un matériel génétique qui contient notamment la résistance ou non à certains traitements. De la même façon, plus l’environnement contient d’antibiotique, plus les bactéries porteuses de gênes favorables à l’antibiorésistance ont de chances de se développer, de se reproduire et de se disséminer. Grâce à l’échange de gênes entre les bactéries, de nouvelles bactéries deviennent même résistantes à plusieurs traitements en même temps. Tout comme l’espèce humaine s’est adaptée au fil de son évolution, les bactéries développent de nouveaux mécanismes de défense et de résistance pour survivre aux environnements hostiles. Comme le cycle de vie et de reproduction des bactéries est souvent bien plus court que celui de l’homme, on peut observer l’apparition de nouvelles compétences sur un laps de temps réduit, ce qui favorise l’adaptation des bactéries aux traitements utilisés en masse. Les risques liés à la résistance des bactéries aux antibiotiques Trois risques peuvent être identifiés par rapport à l’antibiorésistance. D’abord, il s’agit d’une menace pour la santé publique car les infections deviennent plus difficiles à soigner. Elles se répandent davantage et touchent les personnes immunodéprimées, les enfants et les personnes âgées avec des conséquences pouvant être fatales. Ensuite, une personne atteinte d’une infection aura plus de mal à guérir si le traitement proposé n’engendre aucun impact sur les bactéries responsables. Il faudra alors tâtonner et trouver d’autres traitements, ce qui implique un temps de maladie allongé. Enfin, le coût des soins de santé augmente forcément du fait de congés maladie plus longs, de la recherche nécessaire pour élaborer de nouveaux traitements et d’hospitalisations plus nombreuses. Comment lutter contre l’antibiorésistance ? D’abord, les antibiotiques doivent être utilisés à leur juste mesure, c’est-à-dire contre les infections bactériennes uniquement, et non contre les virus. Cela implique que le médecin vérifie au préalable la présence de ces bactéries. Un rhume, par exemple, est souvent dû à un virus et se soigne sans antibiotiques. En cas de surinfection bactérienne, en revanche, l’usage d’antibiotiques peut être préconisé. D’autre part, les chercheurs doivent poursuivre leurs expérimentations afin de développer des traitements efficaces contre les nouvelles formes de bactéries. Si le public est sensibilisé à l’importance de freiner l’antibiorésistance, ces nouveaux traitements auront plus de chance d’être efficaces sur le long terme. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices